Pourquoi une telle démarche ?
Les verts, sous un air, ‘ je ne suis pas de la majorité ‘, ont œuvré à l’élection de la municipalité Socialo-Communiste vitriote et sont donc co-gestionnaires de la ville.
Si la démarche globale des verts ( Très très roses à l’intérieur ) se veut écolo, le résultat ne serait pas à retenir à leur crédit pour autant.
S’inscrire dans une démarche globale pour l’environnement c’est, d’abord et avant tout participer de manière active à son respect parce que, mine de rien, Vitry et les vitriots polluent !
Il faut donc définir une démarche et la démarquer de celle de la Municipalité.
La démarche environnementale
Au risque de dévoiler les projet de l’U.M.P., il faut expliquer ce qu’est une démarche environnementale.
- Définir les impacts environnementaux des multiples activités de la commune. Sans préjugé, expliquer ce que sont les polluants d’Aventis et d’autres acteurs prépondérants de l’activité économique locale. Considérer, tant les rejets industriels qu’urbains, les pollutions classiques usuelles ou nous dépassons régulièrement les scores de l’Île de France et s’interroger sur les conséquences.
- Identifier, au delà d’exigences légales et réglementaires des objectifs qui devront être respectés.
- Mettre en place des actions pour diminuer ou éradiquer l’importance des impacts significatifs, c’est à dire les plus importants ( en diminuant la pollution et les déchets ).
- Avec des objectifs clairement établis, bâtir un programme efficace.
- Suivre l’atteinte des objectifs du programme
- Supprimer les dysfonctionnements et leur cause.
- S’améliorer en continu.
Il n’y a rien de neuf dans une démarche intelligente pour l’environnement et des efforts ont été réalisés sur un point : ‘ prendre soin au tri des déchets ‘.
Il est logique d’imaginer une réduction de la consommation pour limiter les déchets. En terme de réduction, les limites ne doivent pas être imposées seulement à la catégorie de véhicule municipaux visibles et à un chauffage régenté par la municipalité s’offrant des excuses économiques pour plonger, par exemple, l’église Saint Germain, dans un froid sibérien.
Une autre logique réside dans le stockage des produits, entendons produits à l’usage de la municipalité et aux entreprises ( entreprises qui produisent un effort louable ).
Enfin, comme dans toute communauté, utiliser la ‘ Remonté des informations sur les dysfonctionnements constatés ou prévisibles ‘.
Les objectifs
L’optimisation des déchets est sans doute le premier. L’économie d’énergie est d’une importance capitale. La Protection des eaux ne peut être oubliée. L’idée étant d’assurer sécurité et confort de vie à la population.
Un bref regard sur Vitry permet de constater l’inappétence municipale pour le respect de règles strictes. Edicter des règles n’est pas suffisant pour leur respect.
Pour atteindre un objectif ‘ écologique ‘ à Vitry, il faut se doter de moyens … Là ou les agents de Police Municipale sont d’une inefficacité consternante, peut-être une petite équipe sous forme de ‘ police pollution ‘ rendrait des services intéressants. Ne serait-ce que pour les constats, plus ou moins mal faits aujourd’hui, de décharge ‘ sauvage ‘. La gratuité de la récupération des déchets encombrants ‘ est un acquis pour les particuliers, en revanche, certains professionnels et, particulièrement des artisans, doivent payer. Il s’ensuit des amoncellements hétéroclites, souvent de gravas, déposés lors de travaux du bâtiment. L’idée n’étant pas forcément d’étendre la gratuité aux professionnels mais de les aider pour ne pas les voir fuir comme c’est le cas aujourd’hui parce que saignés financièrement par la Mairie.
La protection des eaux est régie et monopolisée par les groupes assurant le traitement. Le fait de légiférer, et c’est le travail des députés motivés par le gouvernement, peut apporter des modifications pour briser le monopole, dynamiser la concurrence et alléger la facture. Parallèlement, l’économie peut être encouragée chez les particuliers et des dispositions suggérées ou prises pour certaines catégories de rejets aqueux.
L’économie d’énergie ne suppose pas de sous-chauffer l’église mais de prendre des dispositions en exploitant de possibles énergies alternatives, le solaire, sans doute, mais au niveau de la zone industrielle pourquoi pas l’éolien ?
Sécurité et confort de vie de la population ne peuvent être des notions restreintes. La station d’Airparif détecte des polluants et informe sur un point, local, bien particulier. Les micro variations climatiques engendrées par le lit de la Seine, les mouvements de masses d’air et les inversions de couches thermiques générant pluie avec dépôts de particules permettent d’affirmer que la pollution ‘ sol ‘ n’est pas répartie de manière homogène sur la superficie de la ville. Le choix de plusieurs stations plus simples et gérées en des points stratégiques permettraient une cartographie et une modélisation des retombées de particules. La station du 103 rue Paul Armangot est située à 2 mètres 70 et détermine les polluants : NO2, NO, O3, SO2 et PM10. Les particules, PM10, sont comptabilisées en retombées avant impact sur le sol et donc révélatrice d’une pollution aérienne mais pas du dépôt réel dont le cumul est visible dans les jardins.
On perçoit, au travers de ces quelques exemples que les objectifs identifiés supposent un travail consistant.
D’ailleurs, une partie de l’action municipale est saine avec quelques plantations, sur la 305 par exemple. Ceci pourrait être complété par un bilan du parc d’arbres dans les jardins des zones pavillonnaires et une aide à la replantation d’arbres avec support technique de l’équipe municipale des espaces verts.
Une gestion ‘ projet ‘ à long terme
Les propositions qui peuvent être variées supposent une gestion de mise en place et de suivi des projets. Si des équipes municipales peuvent être mises en place, le relais dans les quartiers est essentiel.
Qui se soucie dans les quartiers des polluants ? Les médecins qui voient arriver les crises liées aux pollutions, quelques professionnels de grandes entreprises et les propriétaires de pavillons, ils représentent une surface considérable de la commune. Sollicités pour l’ensachage des déchets ‘ jardin ‘, ils ont répondus favorablement. Si leur sympathie pour une municipalité de gauche n’est pas très ancrée d’autant que leurs rues sont les moins fréquentées par les agents de la municipalité, il seraient à même de retrouver un esprit citoyen si, au lieu de réunions ‘ polit bureau ‘ les réunions ciblées traitaient de leur quotidient et de leur confort.
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